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Réflexion sur ma pratique

En 2012, j'opérai un changement radical dans mon fonctionnement de classe. j'avais écrit trois articles sur le sujet, le premier a disparu (les constats), le dernier a disparu (les nouveaux tests), mais voici les deux "du milieu". Même chose pour les commentaires, beaucoup ont disparu avec l'ancien blog...
A noter que j'ai opéré encore de nombreux changement, parfois pour m'inscrire dans les classes où j'arrivais comme Brigade, aujourd'hui pour m'adapter chaque fois mieux à mes élèves, et à mon nouvel environnement depuis un an.




Les besoins

A)     Côté élève
1)      Du temps pour chacun
Les élèves en grande difficulté ont droit à une part importante de mon temps. Par conséquent, les élèves moins en difficulté en ont moins. Or tous les élèves de nos classes sont en difficulté et ont besoin d’aide.

2)      Des explications et des aides personnalisées

Les élèves sont tous en difficulté, mais pas tous sur les mêmes points ; il faut donc reprendre (ou même carrément enseigner pour la première fois) de nombreuses choses à seulement quelques élèves (parfois 1 seul).
[Ce qui va bien sûr avec le point 1]
Pour l’élève qui ne sait pas lire du tout, on réussit souvent à faire un programme personnalisé, pour les autres, on s’adresse grosso modo au milieu de la meute…
3)      Du temps de lecture pour tous
Avec 4 h de français seulement au programme en 5e et 3e et 5 h en 4e, il faut réussir à dégager ce temps… mais il est nécessaire. Une lecture suivie ordinaire occupe environ 1h, 1h30 dans la semaine : pendant laquelle chaque élève ne lit que 15 minutes environ (parfois un peu plus).
4)      Des besoins d’aides très spécifiques
Les élèves ont souvent achoppé sur des détails qui paraissent évidents pour tout autre élève. Ils ont donc besoin qu’on les aide sur ces points précis souvent négligés le reste du temps. Exemples : comment lit-on un livre ? Est-ce grave de ne lire que les images ? Doit-on tout lire dans le livre (même le topo sur l’imprimeur)… etc.
5)      Ecrire
Coder pour décoder : plus on écrit, mieux on déchiffre et on lit ! Mais encore faut-il pour cela écrire plus souvent !
6)      Prendre confiance pour progresser plus.
Bien sûr sur les 4 ans en Segpa, la plus grande partie des élèves progressent. Mais les études montrent qu’ils peuvent progresser plus. Et mes évaluations montrent qu’il y a des stagnations très souvent dans certains domaines. Pourquoi ne pas poser comme un fait que les élèves vont progresser, et que leur besoin est donc de se projeter dans ses progrès… ce qui demande une autre façon de voir et de se voir.

B)      Côté professeur

1)      Je cours partout lors des séances de lecture et d’écriture.
En lecture : j’ai trois ou quatre lectures suivies sur le feu, à gérer en même temps car les élèves qui ont le même niveau en lecture (ou presque) n’ont pas le même niveau forcément en grammaire et orthographe, donc on ne peut avoir toujours les mêmes groupes afin de gérer un seul groupe en lecture à la fois : la lecture est donc au même moment pour tout le monde. Et donc, je suis sans arrêt interrompue malgré mes explications sur ces plages spéciales en début d’année, par des élèves qui ont fini, ou qui ne savent pas ce qu’ils doivent faire…
En écriture : les élèves sont difficiles à « débloquer », et il me faut donc courir d’un groupe à un autre, d’un élève à un autre
2)      Mes préparations ont besoin d’être plus précises et plus adaptées encore, en devenant moins chronophages.
En vérité, dans certaines classes, il faudrait trois ou quatre lectures suivies avec deux questionnaires au moins différents par lecture pour répondre aux différentes difficultés et aux besoins spécifiques de chacun : pas le temps de préparer tout ça.
J’ai 3 classes différentes en français, cette année, cela représente donc 41 élèves en français (et je ne compte pas les 3 Ulis qui sont là sur deux heures seulement)et selon les programmes et les projets menés : environ 4 livres entiers dans l’année par classe x 3 ou 4 groupes de besoins en lecture (dont 3 ou 4 lectures à la fois) x 3 classes, c’est-à-dire entre 30 et 40 lectures suivies environ à préparer presque tous les ans (même si parfois une partie d’un travail antérieur est réadaptable). Pas le temps donc car il faut ajouter les préps dans les autres domaines du français, et les autres matières qui me sont attribuées (cette année, je découvre qu’on m’a collé une nouvelle matière en plus !!).

Inutile de dire que j’ai besoin donc de temps ! (point 1 et 2)
Et que j’ai besoin de sentir ce que je prépare plus adapté et plus proche encore des besoins des élèves !

3)      En parlant de précision, j’ai besoin également de pouvoir travailler chaque domaine avec les élèves, pas seulement celui où ils sont plus précisément en difficulté.
En très global : je travaille souvent le besoin le plus pressant, en parant au plus urgent. Exemple ? Le déchiffrage avec les élèves quasi non-lecteurs, la compréhension globale avec ceux qui déchiffrent mieux, et la fluence avec d’autres, et enfin avec les meilleurs lecteurs, la compréhension fine, les inférences, et des textes plus difficiles…

4)      Offrir du ludique et du confortable à tous mes élèves, de l’efficacité.
Je sais créer des jeux adaptés à chaque difficulté, et trouver des plages pour les élèves qui en ont besoin, mais à l’arrivée je m’adresse souvent aux mêmes…  je sais adapter mes documents, et créer tous les documents dont j’ai besoin, mais à l’arrivée, je ne sais pas les employer dans une organisation efficace.
5)      Connaitre mes élèves et leurs progrès plus précisément
Mes évaluations diagnostiques semblent relativement correctes : j’observe beaucoup, et je pointe beaucoup de choses en début d’année. Mais cela se gâte ensuite, faute de temps, et faute d’attention suffisante aux petits progrès (pourtant tellement importants), faute d’évaluation assez fine et personnalisée.
6)      Je veux pouvoir continuer à réfléchir à la pédagogie, et aux didactiques des différentes disciplines enseignées… mais mes activités de classes mangent mon temps de réflexion

7)      J’ai le gros défaut, souligné lors de mes stages en formation, et de mon évaluation par le conseiller péda avant ma première inspection, de beaucoup beaucoup parler : trop !! Malgré des effots (et quelques progrès), j’ai tellement peur que tout ne soit pas assez clair, ou de trop lâcher prise parfois au niveau gestion de la discipline que j’abreuve les élèves de conseils, et de consignes. Et trop de paroles, c’est une surcharge cognitive de plus pour les élèves. Sans compter le côté « soulant ».
Il me faut donc une organisation qui soit assez claire et précise, assez détaillée auprès des élèves, et qui mène à un entrainement assez concret pour que les élèves d’eux-mêmes sachent ce qu’ils doivent faire ET où je veux en venir.

C)      Côté institution

1)      Répondre aux demandes institutionnelles devient de plus en plus lourd et difficile : il nous faut compléter un livret de compétences toujours d’actualité, des projets d’élèves obligatoires, et fournir aussi tout ce qu’il faut pour pointer les compétences du niveau 2 voire 3 du socle commun atteintes par les élèves, le B2I, etc. etc. bref, comme tous les enseignants désormais, c’est une usine à gaz qui prend sur le temps de prép’ et surtout sur le temps de réflexion au final, et c’est bien dommage.
J’ai besoin donc de mieux répondre à ces attentes, plus vite, donc de répondre aux besoins profs et élèves déjà détaillés
2)      Apprendre à lire
C’est la base. Et finalement, on y passe trop peu de temps. Je sais que je ne peux pas forcément apprendre à lire à un élève qui n’a jamais réussi en 7 ou 8 ans d’école, mais il devrait pouvoir progresser, et prendre confiance. C’est également ce qu’on nous demande. Mais pas ce qui est forcément possible tout le temps.
3)      S’insérer dans la vie professionnelle
Notre but est de préparer nos élèves à une certification de niveau IV (à savoir le CAP qui n’existe quasiment plus que pour nos élèves d’ailleurs).
Laquelle requiert un minimum d’acquis. Lesquels ne sont possibles qu’en partant avec une base solide dans les fondamentaux, sinon un vrai bagage.
D)     Côté pratique et espace de vie

1)      Du gâchis
Outre le temps (perdu ?) à préparer autant de lectures que d’élèves ou presque, il y a un véritable gâchis de photocopies, d’impression. Entre les présents/absents (où malgré une gestion pointue des feuilles pour les absents, il y a toujours des manques) plus fréquents qu’en ordinaire, les élèves  qui perdent les feuilles, les élèves qui les abiment, le professeur qui préparer pour une dizaine de groupes différents en photocopiant parfois deux trois feuilles de trop par groupe parce qu’il ne sait plus combien chaque groupe représente d’élèves, etc. on se retrouve avec beaucoup de photocopies en trop qui rejoignent certes le tas de feuilles de brouillon, mais qui représente quand même une ou deux ramettes par an !
J’ajoute à ça qu’au fur et à mesure de ma réflexion pour m’adapter aux élèves pendant l’année, je change mon fusil d’épaule souvent, et si j’ai eu l’idée de prendre de l’avance dans mes photocopies, ben me voilà à nouveau avec un paquet pour rien !
L’organisation doit donc être assez rationnelle pour que les élèves disposent de nombreux écrits mais pas en trop, et pas pour rien. L’organisation doit être assez fonctionnelle pour que ma clé USB suffise à transporter les éléments principaux.
2)      Des paroles en l’air, parce que l’organisation n’est pas assez claire pour les élèves
Les choses n’étant pas assez explicites, on attend que les élèves obéissent parce que ce serait le rôle qui leur est dévolu, qu’ils travaillent parce que c’est leur métier d’élève de travailler, de faire ce qu’on leur demande, et de se taire (oui oui, je caricature, ou presque…)
Mais, tous les élèves ne s’adaptent pas ainsi à un tel fonctionnement, sinon ils n’auraient pas eu trop de peine à suivre non plus en primaire. Et la problématique ajoute à des comportements parfois peu adaptés. Lire (oui encore !!!) l’observation de Goigoux dans les classes de Segpa : le temps passé à jouer l’éducateur est autant de temps qu’on pourrait sauver pour la lecture (là c’est ma conclusion à moi).
De quel besoin précis s’agit-il ? D’opérer clairement tout changement, et de ritualiser beaucoup plus pour gagner en autonomie des élèves, donc en fluidité dans la mise en place.
3)      Du plaisir
Avec des élèves en difficulté, on tente toujours de passer par du ludique, du plaisant, de l’amusant même… mais il n’en reste pas moins que la grammaire, l’orthographe et cie ne sont que rarement parties de plaisir, surtout à cet âge (j’avoue que je connais de loin  un ou deux grammairiens patentés qui se sont éclatés à l’université avec cette discipline, mais au collège, j’étais loin d’être dans ce cas également !).
La lecture n’est un plaisir que pour six de mes élèves sur les 41, un vrai challenge !
Ecrire ne l’est pour aucun d’entre eux, sinon une élève qui écrirait des kilomètres si elle pouvait, mais sans forcément répondre aux consignes ou même y mettre du sens (serait-elle graphoholic ?).
Même les activités plus ludiques ne suffisent pas à adhérer complètement à un projet de lecture. On cherche toujours LE livre à lire avec nos élèves qui soit à leur portée (en difficulté), leur plaise (thème), corresponde au programme au moins un peu et soit assez riche pour y adjoindre des activités décrochées, ou faire de la compréhension un peu poussée…
C’est prendre le problème à l’envers… on devrait pouvoir présenter n’importe quel livre, et, même sans adorer le contenu, chacun puisse prendre un (malin) plaisir à le découvrir quand même et s’y appuyer pour progresser.
Le besoin sous-jacent est donc de donner assez de « billes » aux élèves : des concepts, des stratégies, des connaissances lexicales, et des moyens divers, pour qu’ils accèdent à un confort de lecture, qui leur apporte soit du plaisir, soit le détachement et le recul nécessaire pour être capable d’apprécier justement qu’ils n’apprécient pas le livre !
4)      L’envie d’entrer en classe
La motivation n’est pas qu’intrinsèque. Relire Goigoux (je sais, j’insiste sur ce texte).
On peut décrire nos élèves comme « pas motivés », et ils le sont, forcément. Au mieux la plupart d’entre eux entrent sans rechigner en classe, et on est déjà bien contents souvent !! (au passage, comment serions-nous après 4 ou 5 ans d’échec, à l’âge de l’adolescence, avec des lacunes qu’on ne mesure même pas, et une estime de soi bien basse ?).
On pourra faire ce qu’on veut, on n’emmènera jamais tous les élèves de chaque classe avec soi, mais si déjà ils entraient tous dans la classe avec juste un questionnement sur ce qui va se passer, sur ce qu’ils vont découvrir aux murs, sur les possibilités offertes, ce serait un premier pas intéressant. Pour une partie d’entre eux, cela mènerait d’ailleurs à d’autres pas…
Il faudrait donc créer un espace classe différent, qui les déstabiliseraient un peu dans un premier temps (pas trop, si on les secoue, nos pauvres oisillons, on ne retrouvera pas tous les morceaux dans l’ordre), afin de casser certaines habitudes (je pose mon sac, je sors ma trousse, et je fais pour faire).

Voilà à peu près les besoins que j’ai cernés. Ils ne sont pas nouveaux pour la plupart, mais je tourne toujours autour, et quand on lit toute la littérature sur le sujet, on découvre que ces besoins sont effectivement reconnus, mais les solutions pas toujours adaptées à tous les symptômes…
Mon plus grand besoin donc ? Arrêter de faire « au mieux avec ce qu’on a » ;-)


des essais, des recherches...

Au vu de la relative liberté pédagogique dont nous jouissons dans l’enseignement spécialisé (limitée il est vrai par le nombre de contraintes administratives, et par notre position entre primaire et secondaire), il y a longtemps que je me suis penchée sur différentes pédagogies, et différentes méthodes d’organisation et gestion de la classe. Parce que les constats et les besoins qui en découlent me trottent depuis des années dans la tête, je ne suis pas restée les bras croisés. Cependant, faute de temps (la première année où je me suis retrouvée à faire français à trois classes, je courais tout le temps, j’oubliais même mes préps et mes copies dans la salle de bain, parce que je travaillais en surveillant le bain de ma fille, laquelle jouait après son bain, par terre, près de mon bureau pour que je continue, bref), faute de temps disais-je, je farfouillais, observais, lisais (mais pas assez)... pas assez pour que je mette en place quelque chose de neuf, qui me corresponde, et fasse progresser les élèves comme je le souhaitais et envisageais qu’il soit possible !

1)      Médiation
Notre inspecteur avait un cheval de bataille s’appelant « médiation re-médiation » qu’on nous recommandait en formation. Cette méthode pédagogique ne peut aller sans une organisation type Freinet/coopération, mais moins souple : il faut des ateliers (au moins 4, dans la salle de classe), et travailler sur fiches (ce qui est tout sauf recommandé par la plupart des autres inspecteurs que j’ai croisés, comme quoi…)
On trouve cette organisation dans le livre « Réussir sa classe en ASH », premier chapitre. Elle permet surtout de libérer du temps pour la méthode en elle-même.



Samedi 31 Décembre 2011 à 10:04   Supprimer le commentaire
damedubois
Ah, l'enseignement l'explicite ;), sujet de memoire d'une de mes collegues de CAFI, et cheval de bataille de quelques formateurs CAPA-SH!

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    sagebooker Profil de sagebooker
    Samedi 31 Décembre 2011 à 11:31   Supprimer le commentaire
    sagebooker
     Éditer
    En fait, je ne suis pas d'accord avec une opposition complète entre les pédagogies explicites (dont je n'avais jamais entendu parler, mais bon, vu ma formation à 2 balles, hein), et les socio-constructivistes : en sciences notamment, j'aime autant que les enfants expérimentent, observent, testent, tentent, proposent, etc. Il est toujours temps après de mettre en commun et d'ajouter quelques connaissances... mais en lecture, j'ai trouvé-là ce qui me manquait !
      3
      Samedi 31 Décembre 2011 à 13:33   Supprimer le commentaire
      damedubois
      ouais.....et puis tu vas voir........la pedagogie explicite y'a des IEN qui sont pas pret d'en faire la promo........il y a encore beaucoup de rejet du "modelisant" ...
        4
        sagebooker Profil de sagebooker
        Samedi 31 Décembre 2011 à 14:24   Supprimer le commentaire
        sagebooker
         Éditer
        ce que je comprends aussi, après tout, on est bien placées pour savoir que pas un môme ne fonctionne pareil, donc il n'y a pas de modèle type. Mais avec le fonctionnement en atelier type daily 5, même s'il faut que j'adapte encore, il y a aussi ces longs moments où tu peux justement gérer l'hétérogénité en allant voir les mômes un par un... tel que je fonctionnais jusqu'à maintenant, j'avais maximum 10/12 minutes par môme tous les mois au mieux, dans les classes que je gérais le mieux et où j'avais le moins d'élèves. Alors il fallait choisir ce que je souhaitais travailler avec lui ou discuter avec lui...
        Bref, tout est encore en cours... et en réflexion !

          5
          Samedi 31 Décembre 2011 à 15:28   Supprimer le commentaire
          damedubois
          c'est passionnant en tout cas!!!
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            Samedi 31 Décembre 2011 à 17:42   Supprimer le commentaire
            Zazou468
            Voilà, Sage, tu as mis le doigt dessus. Tu as besoin de trouver la structure qui te convienne et sur laquelle tu te reposeras. Du moment où tu auras trouvé la structure qui te convienne, tu pourras adapter le reste pour que ça colle à tes besoins...
            L'enseignement explicite et l'enseignement stratégique sont des outils à exploiter au même titre qu'un autre (comme tu l'expliques bien dans ton article) et il convient de noter qu'ils s'inspirent de recherches sur le fonctionnement du cerveau. Elle ne se réinvestit pas nécessairement dans tous les domaines d'enseignement (comme tu le notes bien également), car les enfants ont leur propre système d'apprentissage sans oublier que le français et les mathématiques ne "s'apprennent" pas de la même manière... Il y a des domaines dans lesquels les enfants expérimenteront et apprendront ainsi à leur plein potentiel alors que l'enseignement explicite n'est pas recommandé pour ce domaine-là.
            C'est vraiment intéressant de lire tes réflexions!!!

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              choupakhi Profil de choupakhi
              Lundi 2 Janvier 2012 à 18:30   Supprimer le commentaire
              Et bien tu cogites dur!Mais c'est super intéressant ! Et tu vois moi je ne suis qu'en ce2 ! N'empêche que moi aussi j'essaye à mon humble niveau de modifier les choses....Et je trouve cela passionant!
              Allez "yes"!
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                sagebooker Profil de sagebooker
                Lundi 2 Janvier 2012 à 18:54   Supprimer le commentaire
                sagebooker
                 Éditer
                Choupaki : "qu'en CE2" ? Ce n'est pas moins bien, lol ... le boulot est le même, et il y a des mômes en difficulté partout !!
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                  choupakhi Profil de choupakhi
                  Lundi 2 Janvier 2012 à 20:40   Supprimer le commentaire
                  Ah ça tu l'as dit! Bon nombres de tes reflexions sont valables même au primaire...C'est pour cela que j'adore ton blog et tes questinnements
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                    sagebooker Profil de sagebooker
                    Lundi 2 Janvier 2012 à 20:50   Supprimer le commentaire
                    sagebooker
                     Éditer
                    et puis vous avez plus d'élèves, et plus d'heures également !!
                    Sans compter une organisation très différente... sincèrement, je trouve mes billes bien plus chez les collègues de primaire que chez mes propres collègues, et d'ailleurs vu la pertinence de tes remarques chaque fois que je te lis, j'attends de voir enfin ton blog un jour !! 
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                      choupakhi Profil de choupakhi
                      Dimanche 8 Janvier 2012 à 13:54   Supprimer le commentaire
                      Euh ....Suis pas assez douée en informatique. Bon pour être sincère je suis même une vraie "quiche", c'est pourquoi je balance des travaux chez des collègues qui ont la gentillesse de les mettre en ligne. Pour l'instant suis "tannée" par ma conseillère péda pour préparer le cafi.Bon je réfléchis! Allez maintenant je vais lire tes dernières nouveautés
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                        sagebooker Profil de sagebooker
                        Dimanche 8 Janvier 2012 à 14:14   Supprimer le commentaire
                        sagebooker
                         Éditer
                        Dommage... ça m'intéresserait de te suivre d'autant plus si tu te lances dans le CAFi mais tu auras d'autant moins de temps pour un blog, j'imagine ^^
                        Si nous sommes tous/toutes sur ce type de plateforme de blog, c'est justement parce que tout y est simplifié ;-)... et ensuite entre nous sur le forum, on s'échange nos astuces quand on n'arrive plus à bidouiller seul. 
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                          choupakhi Profil de choupakhi
                          Dimanche 8 Janvier 2012 à 18:00   Supprimer le commentaire
                          Si vraiment j'ose me lancer dans le cafi, c'est promis tu auras la primeure de mes recherches ( ce sera un travail sur la grammaire)
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                            sagebooker Profil de sagebooker
                            Dimanche 8 Janvier 2012 à 18:15   Supprimer le commentaire
                            sagebooker
                             Éditer
                            pfffiou, ça c'est du programme... je me permets d'insister un peu côté blog, car ensuite, sur notre forum, il y a d'autres PEMF avec qui partager.
                            C'est un challenge que je me lancerais peut-être dans quelques années, mais après que mes enfants soient grands ^^
                              15
                              Petipythie
                              Vendredi 3 Février 2012 à 15:35   Supprimer le commentaire
                               Wahouh..passionnant...Je me retrouve bcq dans tout ce que tu dis, dans tes qtionnements...
                                16
                                sagebooker Profil de sagebooker
                                Vendredi 3 Février 2012 à 19:02   Supprimer le commentaire
                                sagebooker
                                 Éditer
                                J'imagine qu'après 10 ans au contact d'élèves en difficulté, soit on se questionne soit on ronronne 
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                                  chatoubistouille Profil de chatoubistouille
                                  Jeudi 16 Février 2012 à 21:44   Supprimer le commentaire
                                  chatoubistouille
                                  Il est passionnant ton article, comme déjà dit plus haut.  A mon tour de te lire, du coup!  Je ne sais pas toi mais parfois, j'ai trop de questions et pas assez de réponses ou alors j'en trouve et ça en apporte d'autres...En tout cas merci pour le partage, ça m'aide beaucoup dans mes réflexions.
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                                    sagebooker Profil de sagebooker
                                    Vendredi 17 Février 2012 à 08:26   Supprimer le commentaire
                                    sagebooker
                                     Éditer
                                    Ah oui ça les questionnements incessants et qui renvoient vers d'autres questions... je connais, et j'ai parfois l'impression de perdre le fil d'ailleurs 










                                    Concernant la médiation re-médiation donc, elle est inspirée des travaux sur le cognitivisme et des théories de Vytgotsky.
                                    Elle consiste donc à partir de ce que l’enfant sait faire, trouver les objectifs possibles pour l’enfant (ce qu’il pourrait faire), et travailler avec lui dans sa zone proximale de développement (au plus proche de ce qu’il sait déjà faire, viser l’étape suivante). On le fait soit directement en médiation avec l’enfant, soit avec un groupe d’élèves aux besoins proches. Le médiateur peut aussi bien être le professeur qu’un autre élève.
                                    Après cette médiation, il y a remédiation ou re-médiation si la médiation n’a pas menée vers l’apprentissage souhaité : cela peut être dû à la difficulté de ce qui était demandé, tout comme à une mauvaise évaluation de ce que l’enfant savait déjà faire, ou à une médiation ratée.
                                    Les propositions chez nous visaient à produire une fiche type autour d’un besoin d’un groupe d’élèves, et de trois fiches ensuite selon la réussite de l’élève à la fiche type.
                                    Avantages de cette méthode :
                                    - la médiation donne lieu à un vrai travail de métacognition : c’est primordial chez un élève en difficulté et tellement difficile à mettre en place autrement !
                                    - on est au plus proche des besoins de chaque élève
                                    - on a besoin de les évaluer finement dès le début, et une fois cette évaluation faite, la connaissance de l’élève comme du groupe facilite la programmation des activités comme la fixation d’objectifs.
                                    - on ne travaille qu’avec des groupes d’élèves « homogènes » dans leurs besoins.
                                    - le conflit socio-cognitif est la base de la médiation, et permet vraiment d’avancer (si tant est qu’on ait bien basé la séance sur un apprentissage proche de la ZPD des élèves)
                                    - les élèves tuteurs ne sont pas forcément les mêmes (si on enseigne plusieurs matières)
                                    - on voit les élèves progresser
                                    Inconvénients :
                                    - il faut une organisation de classe très précise, structurée, et être un « dirigeant » hors-pair pour s’assurer que nos zouzous de Segpa travaillent aussi lorsqu’ils sont dans leurs ateliers en autonomie ou sur leurs fiches en autonomie
                                    - on travaille avec des groupes : les projets fédérateurs en groupe classe sont difficiles à mettre en œuvre
                                    - la mise en place des fiches selon les besoins demande presque 3 fois plus de travail à la base, et comme on s’adapte chaque fois, difficile d’en conserver un avantage pour les autres classes ou années suivantes !
                                    - la mise en place des ateliers en autonomie demande un investissement financier conséquent et l’organisation nécessite un espace équivalent à presque une double classe. Autant dire que ce n’est pas pour tout le monde.
                                    Ce qui me gêne :
                                    - on fait progresser chaque élève à partir de là où il est, mais il devient parfois difficile de lever assez le nez pour viser les objectifs à plus long terme dans le courant des apprentissages et de la vie de classe
                                    - on travaille avec des groupes, qui sont sans cesse remaniés en fonction des besoins (un élève Y qui a tel besoin en lecture comme X n’est pas forcément le même que celui qui en orthographe aura tel besoin comme X, etc.) : difficile de faire prendre des habitudes de travail entre eux aux élèves.
                                    - le travail en autonomie est difficilement vérifiable, et donc gérable.
                                    - les ateliers doivent être extrêmement bien conçus et réfléchis pour s’assurer que les élèves y progressent et font des activités différentes (je me rappelle avoir vu un élève ravi de réussir une tâche, et la répéter à chaque cours si on ne le surveillait pas. Son estime de soi y gagnait certes, mais ses compétences n’évoluaient guère).
                                    - le travail sur fiche n’est pas toujours motivant pour les élèves qui rechignent déjà au travail écrit et scolaire… toute jolie et imaginative que soit notre fiche, cela reste une feuille de papier.
                                    - les affichages concernent de tels petits groupes d’élèves que la plupart d’entre eux sont noyés dans les informations données aux murs (surcharge cognitive !)
                                    - il est difficile de penser à l’avance le temps nécessaire à une séance, difficile donc de programmer une journée où les élèves changent de cours… même chose pour les ateliers en autonomie, où tout doit être pensé en fonction de séance courte et/ou en organisant dans l’espace les moyens pour l’élève de garder une tâche en cours (difficile si atelier cuisine par exemple ou peinture ^^)
                                    - selon les apprentissages, il est difficile de créer une vraie séance de médiation. Quand il s’agit de savoirs purs à acquérir (leçon de vie sociale et professionnelle avec des choses à mémoriser par exemple, poésie, etc.), il faut aussitôt penser travail en autonomie, ou retour au groupe classe, qui n’est pas si bien organisé que cela puisque le reste du temps il ne fonctionne pas ensemble !
                                    Disons donc que j’utilise beaucoup cette méthode, faute de mieux et toutefois convaincue de ses bienfaits, mais à ma façon et celle rendue possible par l’organisation interne des Segpa où j’ai bossé.

                                    2)      Freinet et autres pédagogies coopératives
                                    Je ne fais pas de topo dessus, vous connaissez tous, et pouvez retrouver à droite à gauche des infos bien plus essentielles et claires que celles que je pourrais exposer ici.
                                    Le site de Bruce Demaugé est le plus bel exemple que je connaisse sur le net de tout ce qui est intéressant, valorisant pour l’élève, et passionnant pour tous dans la mise en place de ces pédagogies. Je lui ai piqué des outils, mais cela ne reste que quelques outils et non une véritable institution en classe des principes mêmes de cette pédagogie.
                                    J’ai lu beaucoup sur les sites québécois de pédagogie de la coopération également, et je suis convaincue de leur intérêt.
                                    Cependant, une fois de plus, ce n’est pas adapté à un fonctionnement collège comme en Segpa. Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire, et beaucoup qu’on ne peut pas. La balance entre les deux fait qu’on peut en garder l’esprit dans pas mal d’activités (en sciences, notamment, je navigue entre coopération et main à la pâte), mais pas l’instaurer comme cela pourrait être intéressant…
                                    Du coup, tous les intérêts pour les apprentissages des élèves ne sont plus présents…
                                    Du coup, j’ai mis de côté sauf pour les cas cités (outils, sciences, etc .) et une certaine philosophie (laquelle ne peut s’appliquer que lorsque tous fonctionnent pareil dans l’école, ce qui n’est pas le cas forcément en collège). J'envisageais toutefois d'ajouter un outil à ma pratique : les ceintures.
                                    3)      La PMEV
                                    Comme beaucoup, je connaissais le bulletin de la PMEV et la générosité des collègues qui mettent très souvent leurs exercices voire leurs séquences en ligne.
                                    C’est en fouillant sur le net pour trouver les origines de cette pédagogie que j’ai vu à quel point elle pouvait concerner mes élèves : en effet, les constats d’absentéisme, de manque de travail et de motivation, d’ennui, etc  qui en sont des bases concernent directement mes élèves.
                                    L’auto-évaluation me semblait également une très bonne idée, pour amener doucement l’élève vers la métacognition, et un recul sur ce qu’il fait, ainsi qu’une meilleure connaissance de lui-même.
                                    Boostée par les débuts de mon blog et la concertation avec des collègues comme Loustics qui se lançaient l’année dernière, j’ai en partie tenté l’expérience.
                                    Avantages (pour mes classes) :
                                    - une fois de plus, on est au plus près des difficultés de chacun
                                    - une fois de plus, le tutorat est à l’honneur
                                    - une fois encore, on peut s’assurer des progrès individuellement
                                    - le concept de petites périodes s’accorde tout à fait avec ce qu’on peut faire dans l’ASH : viser quelques compétences et savoirs, les programmer pour une période (exemple : vacances à vacances), puis évaluer et reprendre (remédiation) ce qui n’a pas fonctionné ou pas été fini.

                                    Inconvénients (pour mes classes toujours) :
                                    - j’ai instauré des plans de travail pour les élèves de la classe la moins peuplée : 12 élèves = 6 plans de travail différents, se recoupant selon les domaines… une soixantaine de fiches exercices donc à gérer, numérotées pour que je m’y retrouve, et je ne m’y retrouvais pas forcément, ceci par période de deux trois mois.
                                    - on ne peut pas mettre en place tous les éléments de la PMEV : comment un élève pourrait-il aller au tableau expliquer son cheminement et raisonnement alors qu’en se basant sur les besoins et les difficultés propres à chaque élève, on a créé un plan de travail individualisé ? Même chose pour le tutorat et tout ce qu’on peut apprendre des procédures d’un autre…
                                    - on perd donc tout l’intérêt du bilan notamment !!
                                    - l’auto-évaluation est difficile à mettre en œuvre avec des élèves qui n’entrent pas dans l’abstraction, n’ont pas de recul et ont une image d’eux très dévalorisée. Ils ne séparent absolument pas leur apprentissage en cours de leur propre être.
                                    Selon le bulletin de la PMEV, au sujet de l’hétérogénéité : « La classe fonctionnant en PMEV est donc fondée sur une certaine hétérogénéité, mais une hétérogénéité mesurée, orientée, provoquée en quelque sorte et qui, pour devenir et rester fonctionnelle, restera limitée et contrôlée ». Celle d’une classe de Segpa permet difficilement de rester fonctionnel.

                                    4)      Mon gloubi-boulga
                                    Avec ma classe test (12 élèves sympas et a priori bosseurs), j’ai donc mixé un peu tout ça : les plans de travail de la PMEV pour que mes élèves bossent en travail individuel pendant que je faisais une séance de médiation avec d’autres, tout en mettant en place des ateliers autonomes avec des programmes individuels précis, et une gestion individuelle de ce qu’ils devaient rendre, etc.
                                    Est-ce que cela fonctionnait ?
                                    Plus ou moins : la plupart des élèves étaient en activité.
                                    Est-ce qu’ils progressaient ?
                                    Ceux qui étaient en médiation avec moi : oui, mais seulement sur le point précis de la médiation.
                                    Ceux qui étaient en atelier faisaient pour faire, puisque c’est ce que j’attendais d’eux et qu’ils étaient relativement sérieux et scolaires dans cette classe. Difficile de voir des progrès en écriture par exemple, puisque ce travail n’était jamais repris individuellement ou en groupe sur les points nécessaires.
                                    Ceux qui étaient en travail individuel : même chose. Les exercices étaient faits, et souvent bons, mais le concept travaillé jamais transféré. Il ne faisait donc jamais sens pour les élèves.
                                    Est-ce que cela me permettait de suivre tous les élèves ?
                                    Oui et non : oui je les suivais de près, tous et individuellement, mais sur des points précis uniquement. Exemple en lecture : X sur le déchiffrage, Y sur la compréhension fine, Z sur la fluence, etc., à imaginer dans tous les domaines…
                                    Je les suivais tous mais de façon parcellaire. Dommage.
                                    Quels avantages ? Quels inconvénients ?
                                    - une connaissance précise des difficultés des élèves MAIS une gestion d’une partie seulement de ces difficultés (par moi ou un autre)
                                    - des méthodes de travail avec les élèves variées et permettant d’éviter l’ennui (à eux comme à moi) MAIS une méthode peu lisible pour les deux, compliquée voire impossible à gérer pour une classe plus nombreuse et/ou avec des élèves difficiles
                                    - les élèves savent qu’ils peuvent compter sur une aide, des explications, etc. MAIS ont du mal à gérer l’attente de leur « tour » en remédiation ou des moments d’entretien individuel possible.
                                    - les élèves sont en activité MAIS certaines activités demanderaient plus d’explicitations, de précision, de sens, et les élèves les font parce qu’il faut les faire !
                                    - les élèves travaillent et progressent MAIS pas dans tous les domaines, et hélas, ont parfois l’impression de ne pas pouvoir souffler, donc grognent un peu et finissent par rechigner alors que la quantité de travail n’est pas différente
                                    - les projets fonctionnent encore mieux mais ne sont pas vus dans leur globalité par chaque élève.
                                    - je suis toujours en contact avec les élèves MAIS je perds la classe de vue : je cerne les personnalités mais plus du tout ce qui fait le groupe classe
                                    - j’explique à l’un mais pas à l’autre, ce qui pourrait pourtant lui profiter tout autant.
                                    - je me sens incapable de provoquer ce changement dans 3 classes différentes en même temps, et donc pour 45 individus : je suis incapable de gérer la quantité de préparation nécessaire, et la supervision de chacun en tant qu’individu avec ses difficultés, malgré tous les outils mis en place pour eux et pour moi (tableaux de suivi, etc.)

                                    Voilà où j'en étais à la fin de l'année scolaire dernière... prête à repartir pour mon mix à moi, à adapter à chacune de mes classes, en ajoutant quelques outils comme les ceintures... ce que j'ai commencé à préparer cet été.
                                    Et c'est en préparant donc tout cela, pas totalement convaincue, mais en songeant que c'était ce que je pouvais mettre en place de plus adapté aux élèves, à ma façon de voir le boulot, et aux difficultés extérieures entr'aperçues pendant l'année, que j'ai découvert les blogs de Zazou, Madame Bernice et Alet, qui m'ont relancée vers l'explicite aussi, utilisé déjà dans la gestion de classe depuis la découverte l'année passée de Thecornerstone for teacher.



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