On sait tous faire lire nos élèves, soit par obligation lors des lectures suivies, soit au détour des exercices et autres lectures oralisées... tous nos élèves lisent a minima dans nos classes.
Le défi qui m'intéresse, notamment avec la mise en place des ateliers lectures, c'est de faire aimer la lecture.
Imposer de lire ne donne pas d'aussi bons résultats que d'aimer lire. Un élève ne conservera pas dans le temps une habitude donnée de force.
Aimer lire amènera bien plus aisément l'élève à lire plus longtemps, plus difficile et avec plus de facilité (traduire : améliorer ses compétences de lecture).
Cela induit à plus long terme des gains en efficacité de lecture, observables dans tous les domaines et transférables surtout.
Cette efficacité se mesure pendant l'année : en vitesse de lecture, en endurance de lecture, et en compréhension.
Simplement, et clairement : aimer lire est la meilleure motivation de lecture, et donc, au-delà, à l'utilisation de la lecture comme outil, tout autant que pour le plaisir.
Reste à faire aimer la lecture...
La récompense : toute gratification d'un travail fonctionne, qu'on soit petit ou grand. Cependant il serait stupide d'imaginer que faire un cadeau à quelqu'un qui a lu l'amène à aimer lire. Il lira, point.
Pourquoi parlé-je de récompense donc ?
Parce que c'est notre travail d'enseignant d'amener la gratification dans la lecture, et d'ailleurs on le fait tous : lecture offerte quotidienne, teasing sur un livre avec lecture d'un chapitre ou du résumé, etc.
La récompense est intrinsèque, et doit donc être "apprise" aux élèves, en utilisant les biais possibles : lecture d'un livre d'une série et proposition des autres, lecture offerte, teasing donc mais également bien connaitre les livres qu'on propose et pouvoir proposer à chacun "LE" livre qui va l'emmener ailleurs ou le passionner, l'interpeler ou le rendre prisonnier pour des heures. Notre force de conseil doit être aussi importante et développée que nos compétences pour leur enseigner les stratégies de lecture.
L'adaptation : les lectures proposées doivent amener l'élève vers la lecture et non être un obstacle ou un rebutoir. Je ne parle pas là des lectures suivies, mais bien de ce qu'on peut proposer en atelier lecture.
- Les livres doivent être variés mais de qualité, au niveau littéraire mais également physique (ni trop abîmés, ni trop arride au premier coup d'oeil, au moins au départ). Petit aparté :on ne doit pas négliger l'aspect littéraire. Certes la bibli de classe doit comporter de quoi remporter l'adhésion de n'importe quel élève dès la première séance, mais on doit être à même d'amener ensuite chacun vers une lecture plus riche, avec du style et du contenu. Alors oui on peut avoir du Titeuf ou des J'aime Lire, mais il ne faut pas oublier les auteurs jeunesse de qualité et faire envie avec, du Mourlevat, du Horowitz, et plein d'autres.
- Les livres doivent être pour tous les niveaux : un de mes élèves, déficient, avait autant de livres à sa portée que les autres de la classe. Entre quelques BD abordables, des dizaines d'albums et des romans plus simples, il pouvait choisir avec autant de plaisir que les autres, et même refuser certaines lectures. Pour mes CM2, j'ai donc de quoi faire lire du CP à la 5e, en faisant attention aux contenus cependant.
- Le travail avec chaque élève ou chaque groupe d'élève pendant l'atelier permet ensuite d'adapter plus finement, et de cibler avec chacun comment progresser pour aller vers la lecture tant souhaitée (Harry Potter ? Percy Jackson ? ...) pas à pas, en acquérant les stratégies nécessaires sur plusieurs périodes plutôt que d'être échaudé par une tentative vouée quasi à l'échec dès le départ. On est prescripteur, tuteur et formateur.
Choisir la lecture : on ferre l'élève, en lui donnant envie, et en lui présentant régulièrement d'autres choix possibles de lecture. La bibli de classe contient donc, au bout de quelques semaines, et du point de vue de l'élève, trop de choses qui font envie à lire... à nous de continuer à susciter envie, demande, intérêt.
L'élève motivé par la lecture choisira de lire.
Au bout d'une période, une période et demi, la plupart des élèves, quand ils ont du temps libre en classe (travail fini, Fun Friday, etc.), vont prendre très vite leur boite de livres perso, et lisent... Et pourtant la classe regorge d'ateliers autonomes de toutes sortes, de jeux de société, de jeux pédagogiques, et autres activités que je pensais plus motivantes (rallyes, défi, travaux à deux, etc.)
Ce choix doit donc être facilité :
- les élèves savent exactement de combien de temps ils disposent par l'utilisation d'un Time Timer visible par tous pour la majorité des travaux sur table. S'ils restent moins de 10 minutes, ils comprennent vite l'avantage de lire, et avancer d'un chapitre dans une histoire qui les passionne plutôt que de tenter de sortir un jeu de société pour lequel il n'y aura peut-être pas de copain dispo.
- Le contenu de leur bookbox doit être sans cesse renouvelé, il faut donc des plages de temps pour cela. Cela peut être fait à la sortie de la classe (récré ou midi), à l'entrée en classe (l'accueil se fait en classe chez nous), sur ces moments où on finit de travailler aussi, pendant l'installation si on est rapide... et j'ai limité à deux la présence possible dans la bibli, ce qui crée toujours un peu de frustration, mais ce n'est pas forcément mauvais de les frustrer pour qu'ils aient encore plus envie.
- Le contenu de la bibli doit être renforcé, et les nouveautés présentées : je chine régulièrement, et récupère des titres récents, et des livres en bon état.
- le contenu de la bibli doit leur être présenté régulièrement. Je fais des lectures offertes d'un chapitre lors du temps de mini-leçon, plusieurs fois par période, et je demande qui veut le roman ensuite.
Les élèves ont une boite pour faire leur recommandation après une lecture apprécié, et un panneau mural complet pour les présenter aux camarades qui peuvent se servir en fonction des affinités ou des goûts communs.
Changer les autres choix :
- comme dit au dessus, le choix par le temps devient un choix par défaut de la lecture, puis une habitude appréciée
- il y a peu d'écrans dans la classe, et ce qui est vidéo ou interactif est réservé aux moments d'apprentissage collectif (aussi bien pour des raisons pratiques et matérielles, que par conviction).
- l'autonomie sur les autres activités présentées dans la classe s'apprend au fur et à mesure des périodes. Lire en autonomie s'apprend très vite.
- j'autorise beaucoup des autres activités en duo ou à plusieurs, les temps sont donc réservés sur des plages horaires où les chuchotements et rires ne vont pas gêner, et il n'est pas si aisé de faire quelque chose à deux si on n'a pas le camarade préféré, ou quelqu'un qui veut la même activité. Ces choix sont donc plus limités que la lecture.
- rendre la bibliothèque attrayante attire l'oeil au moins, pendant les moments d'égarement de l'esprit en classe, puis l'oeil ayant averti le cerveau, cela attire l'élève en personne dans la bibli pour prendre le livre repéré, qu'on souhaite ensuite au moins essayé.
- un certain confort est proposé : tapis, coussins, positions différentes (allongé, niché, etc.)... cela fait envie aussi pour se détendre.
- pendant les temps de lecture autonome, d'autres façons de lire sont proposées pour ceux qui à l'occasion ne veulent pas lire : écouter une lecture, lire à deux, travailler autrement (manipulations pour l'ortho, rallyes-lectures...)
Et pour faire mon propre bilan :
en 7 ans d'ateliers lecture, j'ai eu deux élèves qui n'ont pas aimé lire, selon leurs propres dires.
Cet amour de la lecture se dit; je pose des questions (écrites, orales) à plusieurs moments de l'année, et les élèves répondent avec beaucoup d'honnêteté puisque cela n'engage à rien : oui ils aiment lire, ou pas.
Donc, en 7 ans, sur 9 classes différentes, j'ai eu deux élèves qui n'ont pas aimé lire. Sur ces deux élèves, une seule n'a pas vraiment lu. L'autre a lu, et beaucoup progressé en lecture, mais pas apprécié pour autant l'activité.
Quelles réflexions avez-vous mené sur ce sujet ? Quelles propositions avez-vous faites en classe pour améliorer ou remédier ?
Vous pouvez lire déjà les premiers commentaires.
Sur celui d'Alice, je retiens notamment le point d'être prescripteur en tant que lecteur soi-même (je présente aussi une partie des bouquins proposés en tant que "livre préféré de..." un ancien élève, mes enfants, moi-même, tel autre enseignant...").
N'hésitez pas à aller sur les blogs des deux premières commentatrices !
Le défi qui m'intéresse, notamment avec la mise en place des ateliers lectures, c'est de faire aimer la lecture.
Imposer de lire ne donne pas d'aussi bons résultats que d'aimer lire. Un élève ne conservera pas dans le temps une habitude donnée de force.
Aimer lire amènera bien plus aisément l'élève à lire plus longtemps, plus difficile et avec plus de facilité (traduire : améliorer ses compétences de lecture).
Cela induit à plus long terme des gains en efficacité de lecture, observables dans tous les domaines et transférables surtout.
Cette efficacité se mesure pendant l'année : en vitesse de lecture, en endurance de lecture, et en compréhension.
Simplement, et clairement : aimer lire est la meilleure motivation de lecture, et donc, au-delà, à l'utilisation de la lecture comme outil, tout autant que pour le plaisir.
Reste à faire aimer la lecture...
Faire aimer la lecture est un mélange de nombreux ingrédients, à varier selon les élèves.
La récompense : toute gratification d'un travail fonctionne, qu'on soit petit ou grand. Cependant il serait stupide d'imaginer que faire un cadeau à quelqu'un qui a lu l'amène à aimer lire. Il lira, point.
Pourquoi parlé-je de récompense donc ?
Parce que c'est notre travail d'enseignant d'amener la gratification dans la lecture, et d'ailleurs on le fait tous : lecture offerte quotidienne, teasing sur un livre avec lecture d'un chapitre ou du résumé, etc.
La récompense est intrinsèque, et doit donc être "apprise" aux élèves, en utilisant les biais possibles : lecture d'un livre d'une série et proposition des autres, lecture offerte, teasing donc mais également bien connaitre les livres qu'on propose et pouvoir proposer à chacun "LE" livre qui va l'emmener ailleurs ou le passionner, l'interpeler ou le rendre prisonnier pour des heures. Notre force de conseil doit être aussi importante et développée que nos compétences pour leur enseigner les stratégies de lecture.
L'adaptation : les lectures proposées doivent amener l'élève vers la lecture et non être un obstacle ou un rebutoir. Je ne parle pas là des lectures suivies, mais bien de ce qu'on peut proposer en atelier lecture.
- Les livres doivent être variés mais de qualité, au niveau littéraire mais également physique (ni trop abîmés, ni trop arride au premier coup d'oeil, au moins au départ). Petit aparté :on ne doit pas négliger l'aspect littéraire. Certes la bibli de classe doit comporter de quoi remporter l'adhésion de n'importe quel élève dès la première séance, mais on doit être à même d'amener ensuite chacun vers une lecture plus riche, avec du style et du contenu. Alors oui on peut avoir du Titeuf ou des J'aime Lire, mais il ne faut pas oublier les auteurs jeunesse de qualité et faire envie avec, du Mourlevat, du Horowitz, et plein d'autres.
- Les livres doivent être pour tous les niveaux : un de mes élèves, déficient, avait autant de livres à sa portée que les autres de la classe. Entre quelques BD abordables, des dizaines d'albums et des romans plus simples, il pouvait choisir avec autant de plaisir que les autres, et même refuser certaines lectures. Pour mes CM2, j'ai donc de quoi faire lire du CP à la 5e, en faisant attention aux contenus cependant.
- Le travail avec chaque élève ou chaque groupe d'élève pendant l'atelier permet ensuite d'adapter plus finement, et de cibler avec chacun comment progresser pour aller vers la lecture tant souhaitée (Harry Potter ? Percy Jackson ? ...) pas à pas, en acquérant les stratégies nécessaires sur plusieurs périodes plutôt que d'être échaudé par une tentative vouée quasi à l'échec dès le départ. On est prescripteur, tuteur et formateur.
Choisir la lecture : on ferre l'élève, en lui donnant envie, et en lui présentant régulièrement d'autres choix possibles de lecture. La bibli de classe contient donc, au bout de quelques semaines, et du point de vue de l'élève, trop de choses qui font envie à lire... à nous de continuer à susciter envie, demande, intérêt.
L'élève motivé par la lecture choisira de lire.
Au bout d'une période, une période et demi, la plupart des élèves, quand ils ont du temps libre en classe (travail fini, Fun Friday, etc.), vont prendre très vite leur boite de livres perso, et lisent... Et pourtant la classe regorge d'ateliers autonomes de toutes sortes, de jeux de société, de jeux pédagogiques, et autres activités que je pensais plus motivantes (rallyes, défi, travaux à deux, etc.)
Ce choix doit donc être facilité :
- les élèves savent exactement de combien de temps ils disposent par l'utilisation d'un Time Timer visible par tous pour la majorité des travaux sur table. S'ils restent moins de 10 minutes, ils comprennent vite l'avantage de lire, et avancer d'un chapitre dans une histoire qui les passionne plutôt que de tenter de sortir un jeu de société pour lequel il n'y aura peut-être pas de copain dispo.
- Le contenu de leur bookbox doit être sans cesse renouvelé, il faut donc des plages de temps pour cela. Cela peut être fait à la sortie de la classe (récré ou midi), à l'entrée en classe (l'accueil se fait en classe chez nous), sur ces moments où on finit de travailler aussi, pendant l'installation si on est rapide... et j'ai limité à deux la présence possible dans la bibli, ce qui crée toujours un peu de frustration, mais ce n'est pas forcément mauvais de les frustrer pour qu'ils aient encore plus envie.
- Le contenu de la bibli doit être renforcé, et les nouveautés présentées : je chine régulièrement, et récupère des titres récents, et des livres en bon état.
- le contenu de la bibli doit leur être présenté régulièrement. Je fais des lectures offertes d'un chapitre lors du temps de mini-leçon, plusieurs fois par période, et je demande qui veut le roman ensuite.
Les élèves ont une boite pour faire leur recommandation après une lecture apprécié, et un panneau mural complet pour les présenter aux camarades qui peuvent se servir en fonction des affinités ou des goûts communs.
Changer les autres choix :
- comme dit au dessus, le choix par le temps devient un choix par défaut de la lecture, puis une habitude appréciée
- il y a peu d'écrans dans la classe, et ce qui est vidéo ou interactif est réservé aux moments d'apprentissage collectif (aussi bien pour des raisons pratiques et matérielles, que par conviction).
- l'autonomie sur les autres activités présentées dans la classe s'apprend au fur et à mesure des périodes. Lire en autonomie s'apprend très vite.
- j'autorise beaucoup des autres activités en duo ou à plusieurs, les temps sont donc réservés sur des plages horaires où les chuchotements et rires ne vont pas gêner, et il n'est pas si aisé de faire quelque chose à deux si on n'a pas le camarade préféré, ou quelqu'un qui veut la même activité. Ces choix sont donc plus limités que la lecture.
- rendre la bibliothèque attrayante attire l'oeil au moins, pendant les moments d'égarement de l'esprit en classe, puis l'oeil ayant averti le cerveau, cela attire l'élève en personne dans la bibli pour prendre le livre repéré, qu'on souhaite ensuite au moins essayé.
- un certain confort est proposé : tapis, coussins, positions différentes (allongé, niché, etc.)... cela fait envie aussi pour se détendre.
- pendant les temps de lecture autonome, d'autres façons de lire sont proposées pour ceux qui à l'occasion ne veulent pas lire : écouter une lecture, lire à deux, travailler autrement (manipulations pour l'ortho, rallyes-lectures...)
Et pour faire mon propre bilan :
en 7 ans d'ateliers lecture, j'ai eu deux élèves qui n'ont pas aimé lire, selon leurs propres dires.
Cet amour de la lecture se dit; je pose des questions (écrites, orales) à plusieurs moments de l'année, et les élèves répondent avec beaucoup d'honnêteté puisque cela n'engage à rien : oui ils aiment lire, ou pas.
Donc, en 7 ans, sur 9 classes différentes, j'ai eu deux élèves qui n'ont pas aimé lire. Sur ces deux élèves, une seule n'a pas vraiment lu. L'autre a lu, et beaucoup progressé en lecture, mais pas apprécié pour autant l'activité.
Quelles réflexions avez-vous mené sur ce sujet ? Quelles propositions avez-vous faites en classe pour améliorer ou remédier ?
Vous pouvez lire déjà les premiers commentaires.
Sur celui d'Alice, je retiens notamment le point d'être prescripteur en tant que lecteur soi-même (je présente aussi une partie des bouquins proposés en tant que "livre préféré de..." un ancien élève, mes enfants, moi-même, tel autre enseignant...").
N'hésitez pas à aller sur les blogs des deux premières commentatrices !
ça progresse aussi dans ma classe... le plus long c'est de se constituer un "fond" qui tienne la route, et en triple niveau c'est chaud car il me faudrait des ouvrages attrayants de tous niveaux (albums de maternelle pour certains, ouvrages fantastiques de 300 pages pour d'autres).
RépondreSupprimerOn va plusieurs fois par an à la bibli, ça aide bien. Je demande une sélection sur un thème, et je laisse la porte ouverte à tous les possibles.
Ce qui a marché chez moi : apporter mes livres préférés de quand j'étais petite et les présenter en mode teasing aussi. J'ai demandé aux élèves d'en faire de même et les échanges ont bien fonctionné pendant quelques semaines.
Dans ma classe ce qui marche aussi, pour les CE2 et les CM1 petits lecteurs, c'est de reprendre des albums illustrés "de maternelle" type Corentin, Pennart... l'humour leur convient et cela les reconnecte à la lecture. Ils me disent aimer relire les livres qu'on leur a lu petits.
Ensuite les Max et Lili, Tom Tom et Nana... J'ai amené mes vieux Triplés de Nicole Lambert, et des Quick et Fluke... ils adorent !
Les élèves plus à l'aise aiment les romans de science-fiction et les policiers. Mourlevat j'adore, donc je choisis pour eux et ça marche. Timothée de Fombelle aussi... top. J'ai lu un policier avec mes CM il y a 2 ans, et une élève qui était alors en CE2 a demandé qu'on le fasse l'an prochain. Elle avait entendu la lecture de certains passages que je faisais avec eux et ça l'a "alléché" ! Il s'agit d'Une incroyable histoire de Irish...
Merci pour cet article, très intéressant. ça donne envie de relire Pennac
Ah la lecture, quel vaste sujet ! Je dois préparer une anim péda sur les ateliers`... Merci sage pour cet article !
RépondreSupprimerJ'ai proposé "La sorcitresse" de Philippe Arnaud en lecture suivie, un beau succès !
je serai intéressée par le contenu de ton anim', lorsque tu auras le temps et que l'anim sera passée, et si tu le veux bien ;-)
SupprimerOui, je te transmettrai le powerpoint avec plaisir ... Il est encore dans ma tête (la novice que je suis sur ce sujet , a besoin de le travailler encore et encore) !!! j'espère le finir d'ici la fin de l'été....:)
SupprimerPas lecture suivie mais offerte (je m'emmêle) hi hi hi
Supprimerje me doute bien que tu ne vas pas faire l'anim cet été hihi ^^ Encore qu'on serait capables de se déplacer de loin pour l'écouter.
SupprimerJ'ai noté ta référence pour les lectures offertes. Pour l'instant, j'utilise les feuilletons de la mythologie (Thésée, Ulysse, Hermès), de chez Bayard, et ça me convient bien au quotidien (100 épisodes, ça fait l'année), et j'utilise des temps aussi pour attiser l'envie des élèves sur des classiques ou des bons bouquins de littérature jeunesse, les Louis Sachar par exemple.
Ceux qui n'aiment pas la lecture ne peuvent qu'apprendre à lire ! à mon avis ça dépasse le fait de lire ; une opération très délicate de superposition des idées entre l'écrivain et le lecteur c'est en fait un changement de rôles entre les personnages. ça ressemble au moment ou le chirurgien demande à son infirmier de pincer le lieu dune appendicite alors qu'il est en train de couper la partie à éliminer. Un changement de rôles qui parfois peut sauver une vie.
RépondreSupprimerUn autre cas de figure ; l'idée ressemble au fait que le chirurgien esthétique demande au technicien anesthésie d'injecter le patient par l'anesthésique alors qu'il soit en train de réveiller le patient pour le faire endormir de nouveau c'est très complexe.